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J'ÉTAIS PARTI·E, PARDON
(DANS UN AUTRE UNIVERS)

Texte Théophile Dubus
Création 24/25 à destination du jeune public

Résumé 

 

Alors qu'elle participait à la création d'une pièce de théâtre, une classe de CM2 a disparu de la surface de la terre, purement et simplement. On est en droit de se demander si cette disparition n'a pas un lien avec le thème du spectacle, à savoir : les voyages vers les univers parallèles.

Nourrie d'un travail au long cours avec des enfants de Seine-St-Denis, J'étais parti·e, pardon (dans un autre univers) est une comédie qui mêle enquête, poésie pop, vertige et science-fiction. Le vrai et le faux s'y confondent, pour mieux se demander : est-ce qu'on pourrait changer de monde ? 

Note de Théophile Dubus

Pour parler de J'étais parti·e, pardon (dans un autre univers), il me semble important d’évoquer le travail mené avec les élèves d'une classe de CM2 et d'une classe de 6ème, durant une résidence au long cours à Rosny-sous-Bois. En partant de cette fameuse théorie des univers parallèles (omniprésente dans la culture pop contemporaine) et de ses implications vertigineuses, nous voulions, avec les Mind the Gap, aborder la question du choix avec les élèves, parler des bifurcations dans la vie et voir ce qu'iels en avaient à dire. Sauf que les résidences, quand elles se passent bien, ne se déroulent pas comme prévu. Lors d'un échange avec les élèves (après le visionnage de Spiderman : into the spiderverse et avant une discussion à la médiathèque autour des mondes imaginaires - du Voyage de Chihiro à Max et les Maximonstres), quelqu'un a demandé : "comment on sait que cet univers, c'est le vrai ?". Puis : "comment on sait qu'on est dans le bon univers ?". Vertige.

Ces questions sont devenues les thématiques principales de la résidence. Nous avons essayé d'y répondre. Nous avons nommé le paradoxe (qui est devenu un mot central). Nous avons parlé de Descartes (un peu), du multiverse de Marvel (beaucoup), de Matrix, de Philip K. Dick (qui aurait pu dire : " la réalité c'est ce qui ne disparaît quand on cesse d'y croire "), nous avons défini dystopie, utopie, uchronie ...

Bref, nous avons cherché et réfléchi, mais les questions sont restées sans réponse (forcément). J'étais parti·e, pardon (dans un autre univers) s’inscrit dans la continuité de ces questionnements. Le texte parle d'univers parallèles et raconte l'histoire d'un collectif de théâtre qui ressemble étrangement au collectif Mind the Gap, collectif qui raconte une résidence qui ressemble étrangement à la résidence de Rosny-sous-Bois. Sauf que... Dans un procédé de théâtre à vue où les interprètes se confondent avec leurs (nombreux) personnages, on voit la frontière entre le vrai et le faux commencer à se brouiller, et la réalité se mêler à l'univers de la fiction avant de basculer franchement dans le fantastique et la pure science-fiction.Dans l'histoire, on croise les élèves de l'école Angela Davis, leur instit’ Jin, Madame Béchue (la directrice), des fausses bande-annonces, le musée de la Science et des Fictions, la super-héroïne Vyper-Woman, des télécommandes inter-universelles, une mystérieuse entreprise avide de profit ...

Et puis il y a Gab (ou Gaby). Gaby (ou Gab), une personne de neuf ans, persuadée de ne pas être dans le bon univers et qui, peu à peu, devient le personnage principal du spectacle. Gab·y se demande avec nous comment retrouver son univers de base (si tant est qu'il existe). A travers son histoire, c'est peut-être l'occasion de déplier le sentiment de malaise qu’on éprouve quand on ne se sent pas à sa place, cette envie d'être ailleurs (disons ce spleen) quand on ne sait pas où aller. C’est une invitation à se demander quoi faire de tout ça et surtout "comment est-ce qu'on pourrait changer le/de monde ?"

DISTRIBUTION


Texte : Théophile Dubus

Mise en scène et interprétation : Coline Pilet, Solenn Louër, Thomas Cabel, Anthony Lozano et Julia de Reyke (trois interprètes en alternance)

Administration/production : Margot Guillerm

Création lumière et régie : Manon Poirier 

Relations presse : Francesca Magni

 

MENTIONS

 

PRODUCTION : Collectif Mind the Gap

COPRODUCTIONS :  Sept théâtres partenaires du Département de la Seine-Saint-Denis : Théâtre des Bergeries (Noisy-le-Sec), Théâtre et Cinéma Georges Simenon (Rosny- sous-Bois), du Théâtre et Cinéma Jacques Prévert (Aulnay-sous-Bois), Espace 1789 (Saint-Ouen),  Théâtre au Fil de l’Eau (Pantin), Houdremont Centre culturel (La Courneuve), Maison du Théâtre et de la Danse (Épinay-sur-Seine)

 

CE PROJET A REÇU LE SOUTIEN DE : Le Département de la Seine-Saint-Denis - dans le cadre du dispositif Écritures et création théâtrales jeunesse

 

J’étais parti.e, pardon (dans un autre univers) est le fruit d’une commande du Théâtre des Bergeries à Noisy-le-Sec, du Théâtre et Cinéma Georges Simenon à Rosny-sous-Bois, du Théâtre et Cinéma Jacques Prévert d’Aulnay-sous-Bois, de l’Espace 1789 de Saint-Ouen, du Théâtre au Fil de l’Eau de Pantin, d’Houdremont Centre culturel La Courneuve, de la Maison du Théâtre et de la Danse d’Épinay-sur-Seine et du Département de la Seine-Saint-Denis.


 

Ce spectacle sera créé le 6 Mars 2025 à la Maison du Théâtre et de la Danse, à Epinay-sur-Seine.

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